Bruxelles en mouvements, septembre 2024
Bruxelles en mouvements n°8, janvier 2016
Bruxelles en mouvements n°1, août 2024
Bruxelles en mouvements, juillet 2024
Bruxelles en mouvements, septembre 2024
Liant les actions locales aux problématiques globales, Bruxelles en mouvements explique les enjeux dans tous les domaines qui touchent au cadre de vie en ville : que ce soient les permis d’urbanisme et d’environnement, les propositions en matière de déplacements, la problématique des déchets, la lutte contre les nuisances sonores et les pollutions ou la réflexion sur le logement et le patrimoine culturel.
En plus de sa disponibilité au format pdf, le journal est distribué dans de nombreux points de dépôt à Bruxelles. Si ceux-ci vous sont inaccessibles, nous vous invitons à venir les chercher dans nos bureaux.
Bruxelles en mouvements n°7, septembre 2024
Bruxelles en mouvements, mars 2020
Bruxelles en mouvements n°258, juillet 2012
Se réapproprier la nature comme autre chose qu’un décor peut se faire d’une multitude de manières. Ce BEM en raconte quelques-unes : réappropriation de friches, travail de prévention, découverte de nouvelles sensibilités avec la nature, redistribution des espaces et des ressources naturelles.
Oui, à Bruxelles, nous avons besoin de Nature(s), nous en avons besoin sous toutes les formes. Nous voulons lui faire de la place, non pas une place
prédéterminée, à laquelle on l’inviterait à rester comme on demande à un
enfant en classe de retourner à sa place.
On pourra débattre sans arrêt pour savoir si la nature a une valeur intrinsèque mais redonner des valeurs aux natures, se les réapproprier collectivement, se battre à nouveau avec et pour elles, voilà qui nous semble être un joyeux programme !
Bruxelles en mouvements, décembre 2022
Bruxelles en mouvements n°314, novembre 2021
Voiture « zéro-émission », construction « durable », énergies « renouvelables » : l’époque semble lourde de changements susceptibles de réduire notre empreinte écologique, voire changer notre rapport à l’environnement. À travers quatre cas bruxellois, le dernier numéro du journal d’Inter-Environnement Bruxelles interroge les ressorts et la portée de ces changements toujours plus verts.
Les programmes électoraux et les politiques urbaines sont désormais truffés de références à l’environnement et sa dégradation. Si cela exprime une prise en compte de préoccupations grandissantes au sein de la population, force est de constater que nombre de mesures visant la « durabilité » reposent sur l’occultation des nuisances environnementales qu’elles génèrent.
Ainsi en va-t-il des nombreux projets de démolition-reconstruction que connaît la région bruxelloise, comme ceux prévus par le Plan d’aménagement directeur Midi (lire Arrêter de casser la ville ! Bilan carbone de la démolition-reconstruction vs. rénovation). Justifiée au nom de la performance énergétique des nouveaux bâtiments, qui permet aux promoteurs de maquiller leur quête de profitabilité en poursuite de « durabilité », la démolition de l’existant présente un bilan environnemental souvent désastreux. Et, à ce jour, rien n’impose de calculer l’impact d’une démolition sur l’environnement, alors que de nombreux outils existent.
L’électrification du parc automobile, elle aussi, repose sur des nuisances que les pouvoirs publics n’ont pas cherché à objectiver (lire Feu vert ! Bruxelles trace la route au véhicule électrique). C’est le cas des émissions dites « indirectes », celles induites notamment par l’extraction de métaux rares sur laquelle repose la construction de véhicules électriques. Surdéterminée par l’objectif d’amélioration (locale) de la qualité de l’air, la transition vers l’électrique semble ainsi aveugle à l’aggravation vertigineuse de la pollution des sols et des eaux pourtant pointée par l’Agence européenne pour l’environnement. Autrement dit, de manière assez similaire au développement de l’énergie éolienne (lire Souffle le vert), l’électrification de la mobilité repose sur la délocalisation de la pollution. Sans compter qu’elle augmentera fortement la demande en électricité dont la production repose encore massivement sur l’émission de gaz à effet de serre.
Quant aux « certificats verts », qui encadrent le développement du photovoltaïque à Bruxelles, ils témoignent de la place centrale accordée aux mécanismes marchands dans l’atteinte des objectifs environnementaux (lire Certificats verts : aiguillons d’une transition technologique). Conformément aux doctrines économiques qui appellent à transformer les « problèmes » environnementaux en « opportunités », les politiques publiques appuient ainsi la création de nouveaux marchés, accordant donc un rôle central au secteur privé. Ces politiques traduisent ainsi une vision très consensuelle de la « transition écologique » où les premiers responsables du saccage de l’environnement sont symboliquement constitués en « partenaires ». Est-on bien certain qu’une régulation par le marché soit en mesure d’appuyer les changements substantiels qu’exige la crise environnementale ?
Occultation des nuisances, importance accordée à l’« innovation » technologique et aux mécanismes de marché : les thèmes transversaux de ce Bruxelles en mouvements feront l’objet d’une soirée-débat le 9 novembre prochain où interviendront Daniel Tanuro (ingénieur agronome, auteur notamment de L’impossible capitalisme vert), Romain Gelin (chercheur au Gresea, auteur de Des limites de la transition : pour une décroissance délibérée) et Maria Hanse de la Fédération des services sociaux).
Bruxelles en mouvements n°1, septembre 2024
Bruxelles en mouvements n°5, mai 2019
Bruxelles en mouvements, mars 2009
Bruxelles en mouvements, décembre 2008
Bruxelles en mouvements, septembre 2011
Bruxelles en mouvements n°310, mars 2021
La police occupe désormais une place considérable dans le débat public, chose dont cette institution se serait sans doute bien passée. De dérapage en bavure, la confiance en les forces de l’ordre est mise à mal auprès d’un nombre croissant de personnes et de nombreuses voix s’élèvent aujourd’hui pour dénoncer un problème structurel et systémique, bien plus fondamental donc que quelques « pommes pourries ».
À travers ce dossier, notre volonté est notamment de relier ces constats au territoire sur lequel ils se déroulent. L’environnement, comme nous l’entendons chez IEB, est à la fois social, écologique, économique, politique, culturel, urbanistique… Dans cet environnement polysémique vivent des habitants dont les corps subissent l’amplification de la sécurisation et de la mise sous contrôle de l’espace vécu par une montée en puissance de la violence institutionnelle.
Ce numéro s’appuie sur de nombreux apports extérieurs à IEB, des personnes dont les actions et les questionnements voisinent les nôtres et se complètent. La question que nous nous sommes posée et que nous leur avons posée pourrait être naïvement résumée comme telle : « Que fait la police en ville ? Que fait la police à la ville ? ».
Bruxelles en mouvements n°309, décembre 2020
Le rapport à la ville, tant vis-à-vis des déplacements que de l’espace public, diffère fortement selon que l’on soit un homme ou une femme, selon que l’on soit en situation d’un handicap cognitif ou physique, selon que l’on habite un quartier ou un autre, selon que l’on puisse utiliser ou non les différentes applications numériques ou automates existants, etc. Pourtant cette multitude de points de vue, de besoins et de désirs, peine encore bien souvent à transparaître dans les plans urbains stratégiques, permis d’urbanisme, projets d’infrastructures ou contrats de quartiers et ce, au risque d’exacerber certaines inégalités.
À l’heure où de nombreux espaces publics bruxellois sont repensés, où la place historique accordée en voirie aux différents modes de déplacements est en évolution et où de nouveaux projets d’infrastructures de transport public sont annoncés ou déjà en chantier, le dernier numéro de Bruxelles en mouvements se penche sur quelques-unes des nombreuses dimensions que recouvre le terme d’accessibilité urbaine.
Elle concerne en premier lieu, la possibilité pour toutes les personnes à mobilité réduite à se déplacer avec aisance et à utiliser le transport public. Le Collectif pour l’Accessibilité Wallonie-Bruxelles revient dans l’article qui ouvre ce dossier sur certains des échecs qui se produisent encore sur le terrain alors que la Région et les opérateurs de transport public disposent aujourd’hui de davantage d’outils pour planifier l’accessibilité des projets. À ce sujet, les différents modes de transports remplissent parfois des rôles différents. Ainsi l’article qui suit revient, à travers le compte rendu d’un débat d’habitant·e·s, sur l’importance du transport de surface pour stimuler la vie de quartier, assurer des trajets locaux et permettre un meilleur contrôle social. Un dernier facteur primordial quand on se penche sur l’accessibilité par le prisme du genre.
Le troisième article de ce dossier se penche sur cette notion complexe qu’est le sentiment d’insécurité féminin en compagnie de Garance asbl et décrit le travail que mène l’association pour apporter des réponses collectives aux manquements des aménagements de l’espace public et aux usages problématiques qui s’y déploient. Alors que la Région bruxelloise annonce la mise en place d’un péage urbain, l’article qui suit prend de la hauteur sur les débats techniques et nous invite à réfléchir aux conséquences sociales des mesures qui visent à réguler l’usage de la voiture en ville.
Enfin pour clore ce dossier, deux articles, reviennent sur le projet « Ensemble pour la santé » qui réunit habitant·e·s, associations et professionnels du secteur de la santé afin d’agir sur le lien entre les déterminants de la santé et la mobilité. Un exemple de démocratie urbaine en action qui constitue, à l’instar de l’ensemble du dossier, une inspiration pour les habitant·e·s, les décideurs politiques et les associations pour œuvrer vers une future meilleure prise en compte de l’accessibilité à Bruxelles.
Bruxelles en mouvements, avril 2021
Bruxelles en mouvements n°308, octobre 2020
Nouvelle rentrée et vieilles recettes, tel pourrait être le slogan de l’aménagement du territoire en Région Bruxelles-Capitale. Fallacieusement justifié par un boom démographique obsolète, le « développement territorial » de la Région se déploie au détriment des habitants, dont les besoins sont relégués derrière les intérêts de la promotion immobilière et des investisseurs. À travers trois articles, ce Bruxelles en mouvements revient sur cet urbanisme spéculatif. Ainsi les Plans d’aménagement directeur, largement dérogatoires et établis en amont de la consultation du public, consacrent une densification à outrance dont les besoins sociaux et environnementaux ne sont nullement démontrés. Un exemple singulier en est donné à travers l’exemple du PAD de la Gare de l’Ouest. Hors PAD, la même logique de surenchère, inutile au regard d’un objectif de justice sociale et environnementale, est à l’œuvre dans les quartiers populaires du Vieux Molenbeek.
En mobilité aussi on recourt aux vieilles recettes. Plusieurs indices laissent en effet penser que l’« optimalisation » du ring portée par la Flandre, dossier presque vingtenaire dont un nouveau chapitre devrait s’ouvrir à l’automne, ressemblera à un élargissement. S’il n’est pas contradictoire avec les principes du plan régional de mobilité Good Move, le projet flamand n’en est pas moins délétère pour celles et ceux qui n’ont pas la chance d’habiter un quartier appelé à être « apaisé » du trafic automobile et de ses nuisances. Plus fondamentalement, le sort du périphérique « bruxellois » ne peut être compris sans tenir compte des évolutions que connaissent l’aéroport de Zaventem et le port d’Anvers, voués tous deux à être agrandis. Quelle sera l’attitude de la Région bruxelloise face à ce projet rétrograde, elle historiquement si peu encline à un positionnement tranché ?
Comme la rentrée n’est pas qu’un retour au même, mais également l’occasion de dégager l’horizon des possibles, ce Bruxelles en mouvements se penche sur la manière dont se sont assemblés des « défenseurs sensibles » de territoires malmenés par la promotion immobilière, et ce à Forest, Schaerbeek et Uccle. Qu’est-ce qui explique l’émergence d’une mobilisation ? Sur quel type de liens repose-t-elle ? Quels enseignements les premiers intéressés tirent-ils de leur expérience ? Autant de questions qui, nous l’espérons, intéresseront les personnes engagées, et surtout toutes celles qui hésitent à le faire.
Bruxelles en mouvements n°307, août 2020
Alors que passée la mi-août, chacun commence à penser tout doucement à la fin des vacances et à la rentrée, IEB sort le dernier numéro de son Bruxelles en Mouvements. Celui-ci est consacré à un versant spécifique de l’éducation dont les origines présentent un lien certain avec l’apparition des congés payés : il s’agit de l’éducation populaire, aujourd’hui dénommée éducation permanente. Ses origines plurielles, rattachées à une constellation d’initiatives au cours du XIXe siècle, vont se fixer au XXe sur une volonté de « procurer aux travailleurs le moyen de faire un emploi utile et moral de leurs loisirs ». L’éducation permanente s’apparente dès lors à une démarche d’encadrement du temps libéré même si les objectifs émancipateurs ne sont pas absents.
Depuis, l’eau a coulé sous les ponts, la classe ouvrière a muté, l’éducation populaire est devenue permanente pour embrasser un monde associatif plus large que les organisations du mouvement ouvrier. Sa philosophie se revendique de mettre sur pied des CRACS (des Citoyens Responsables Actifs Critiques et Solidaires). C’est surtout devenu un mode de financement précieux pour une kyrielle d’associations actives dans des champs divers, allant de l’alphabétisation à la défense des droits humains en passant par la préservation de l’environnement. Si en 1981, 115 organisations étaient reconnues, elles sont aujourd’hui 270 dont 59 % situées en Région bruxelloise...
Ce numéro du Bruxelles en Mouvements revient sur l’évolution historique et politique du champ de l’éducation permanente et interroge les pratiques actuelles à l’aide du regard croisé de diverses associations rencontrées, reconnues ou non par le décret : la Rue (Molenbeek), le WIQ (Wolu-Inter-Quartiers), l’ACQU (l’Association des Comités de Quartier Ucclois), l’UPA (l’Université Populaire d’Anderlecht), l’association Bonnevie (Molenbeek), Convivence (Ville de Bruxelles). En leur compagnie, le dossier aborde diverses questions récurrentes telles celles des publics touchés/concernés, leurs cloisonnements ou leurs éventuelles alliances ; l’articulation des échelles d’action, le passage du local au global et la possibilité d’établir un rapport de force à partir de l’expertise d’en bas ; le passage complexe de la réponse à des besoins individuels à la construction de forces collectives ou encore de l’état d’urgence à la vision long terme ; sans oublier les travers de la professionnalisation et les limites du militantisme salarié.
Le dossier donne aussi la parole à quatre récits situés : celui du Collectif Alpha et de ses parcours critiques documentés de Bruxelles à l’attention d’habitants de Molenbeek venus apprendre le français ; celui du Picol (Projets de Cohésion Sociale quartier Nord et Léopold) à Laeken qui évoque comment les colères de locataires sociaux de la Cité Modèle se tissent dans une démarche collective pour devenir le ressort d’une révolte constructive ; celui du Pavé dans les Marolles, un collectif bénévole lié à ce quartier populaire qui édite gratuitement depuis 2017 un journal relayant des regards situés, critiques, d’humeurs et d’humour sur ce territoire singulier ; et bien sûr le récit de La Rue, cette association quarantenaire et infatigable du Vieux Molenbeek dont les actions multiples (écoles de devoirs, potager urbain, cohésion sociale) sont des étapes mettant les individus en capacité d’agir sur leur quartier.
Il en ressort que le savoir local des dominés s’appuie sur leur expérience ordinaire en lien avec des situations concrètes s’inscrivant dans la complexité historique de leurs espaces vécus. Ce savoir est trop souvent décrédibilisé par le discours dominant en savoir non valable, comme relevant d’un « petit esprit » qui serait incapable d’appréhender le monde. La gestion de la récente crise est une illustration éclatante du dédain de nos dirigeants pour l’expertise d’en bas, celle des petites mains de la santé, du transport public… ou celle des oubliés (détenus, sans-abris, sans-papiers, marchands ambulants, forains…). Mettre fin à cette dépossession permanente en réhabilitant ces savoirs est un enjeu majeur de l’éducation.
Bonne lecture en profondeur !
Bruxelles en mouvements n°306, juillet 2020
Pour certains·e·s, le confinement aura été l’occasion d’interroger tout ou partie de ce qui faisait le « monde d’avant ». Appels, pétition, tribunes, embryons de programmes politiques : la suspension du temps a en effet permis à une partie de la population, voire des institutions, de jeter un regard plus ou moins critique sur nos sociétés – en plus d’offrir l’occasion de présenter sa dernière recette de tarte à l’abricot sur Instagram.
La dernière livraison de Bruxelles en mouvements n’aborde pas ces remises en cause ni ces expérimentations culinaires. Dans un format spécial, signe des conditions particulières de sa production, le numéro 306 se penche d’abord sur l’opportunité qu’aura représenté le confinement pour les tenants du « monde d’avant » : déploiement anti-démocratique d’une « 5G light », lancement d’un marché public relatif au métro 3 en l’absence d’étude d’incidences et de consultation, extension de Bruxelles-National, et poursuite d’enquêtes publiques annoncées dans un espace public fantomatique. Même les infirmier·e·s, aides-soignant·e·s, brancardier·e·s, ambulancier·e·s, pourtant subitement transfiguré·e·s en héro·ine·s, auront dû avaler des couleuvres, comme en témoigne un texte du collectif Santé en lutte.
Mais pas que. Ce BEM offre la plume ou dédie un espace aux oublié·e·s du confinement : les locataires du privé et les sans-papiers, alors que l’habitat restait largement absent du débat public (si ce n’est sous la forme « restez chez vous »), ainsi que les habitant·e·s des quartiers populaires, confronté·e·s à des déploiements policiers d’envergure. Et aux victimes, aussi, dont un ket d’Anderlecht, fauché par une voiture de police banalisée. Adieu Adil.
Bruxelles en mouvements, juillet 2009
Bruxelles en mouvements, avril 2010
Bruxelles en mouvements, février 2010
Bruxelles en mouvements n°329, avril 2024
En ce début de printemps, l’équipe d’IEB a regardé vers le haut pour se questionner sur le cycle, non pas des saisons, mais des tours : de leurs éclosions à leur mise au ban en passant par leur retour en grâce.
Le dossier démarre par un inventaire « Prends garde à la tour » qui retrace l’histoire des gratte-ciel à Bruxelles. L’article se focalise sur la vague qui, au milieu des années cinquante, va transformer la ville, emportant avec elle patrimoine remarquable et ville du XIXème siècle. En vingt ans, le centre-ville s’est progressivement jalonné de tunnels, d’autoroutes et de buildings consacrés au bureau. Une nouvelle cité doit naître au nom du progrès. Au quartier Nord, onze-mille habitants seront expropriés générant un tollé général. Plombé par la crise pétrolière, le premier cycle de tour s’arrête à Bruxelles.
A partir des années 90, les démolitions systématiques vont progressivement faire place à une logique de rénovation des quartiers. L’idée générale est de reconstruire le tissu urbain malmené. Dans cette configuration, la tour est vouée aux gémonies. Néanmoins de nouveaux frémissements apparaissent début des années deux-mille. « Plus d’une tour dans son sac » s’attarde sur ce moment où les débats politiques ont transformé la tour d’objet honni en figure à nouveau désirable. La tour de logement de luxe Up-site, inaugurée en 2014 au bord du canal, marquera le retour définitif des tours au sein de la ville. De nouveaux outils, proposant un urbanisme d’exception, sont peu à peu été élaborés : les RRUZ (Règlement Régional d’Urbanisme Zoné) puis les PADs (Plans d’Aménagement Directeur).
Plus récemment encore, l’Urban Ruling, un nouveau dispositif visant à permettre d’offrir des certitudes aux développeurs immobiliers préalablement à l’acquisition du terrain d’offrir, fait l’objet de projets pilotes. Notre troisième article fait un premier état des lieux sur ces négociations qui s’enclenchent en amont entre les administrations et les promoteurs sur les surfaces qu’ils seraient autorisés à bâtir. Pour les défenseurs du concept, c’est un moyen de réguler la valeur foncière, mais notre analyse met en évidence les risques d’un urbanisme négocié où pourraient se nicher de nouvelles tours. Les transformations autour de la gare du Nord montrent les tendances sous-jacentes au dispositif.
Le journal s’éloigne ensuite du sommet des tours pour revenir aux luttes de terrain. « En finir avec les marchands de sommeil » relate les tribulations de groupes de locataires pour faire reconnaître par les cours de justice les torts qu’ils ont subis. Ce récit démarre par l’expulsion violente et expéditive d’une quarantaine de locataires à la rue des Coteaux. Au travers de l’expérience d’associations, le texte expose l’impunité de certains propriétaires et la faiblesse des réponses données.
Et pour clore sur un dossier chaud du moment, lisez l’article consacré aux turpitudes de la ligne de métro. Après les sols marécageux et les offres démesurées des soumissionnaires, c’est une nappe phréatique qui contrarie à présent le projet sous la gare du Nord. Si la succession d’événements malheureux est risible, les conséquences financières le seront beaucoup moins. L’occasion de réaffirmer qu’il existe une alternative, beaucoup moins onéreuse et plus rapide à mettre en œuvre : la proposition « Prémétro Plus » de la plateforme AVANTI qui vise à utiliser les infrastructures existantes pour améliorer le réseau de transport léger.
Bruxelles en mouvements, mars 2010
Bruxelles en mouvements, septembre 2008
Bruxelles en mouvements, décembre 2010
Bruxelles en mouvements, septembre 2010
Bruxelles en mouvements, novembre 2009
Bruxelles en mouvements, août 2021
Bruxelles en mouvements n°246, avril 2011
Défi urgent ou miroir aux alouettes, la mixité sociale est un leitmotiv, un refrain repris en cœur par les politiques et autres acteurs de la ville, il motive avec vigueur de nombreux projets immobiliers dans la capitale.
Concept fourre-tout ou baudruche, c’est selon, il brille par sa connotation positive : qui pourrait s’opposer à l’idée de mixité, à ses vertus de tolérance, d’ouverture, de richesse et de diversité ?
Bruxelles en mouvements, juin 2006
Bruxelles en mouvements n°245, février 2011
Les expulsions massives d’habitants semblent appartenir au passé. Pourtant, aujourd’hui encore, au quartier Nord, 200 habitants sont menacés d’expulsion au nom d’un projet ferroviaire. Depuis cinq ans, IEB suit ce projet pas à pas au côté des habitants.
Bruxelles en mouvements n°4, décembre 2012
Recevez une fois par semaine les actualités, de la fédération et de ses membres, ayant attrait à l’urbanisme, l’environnement, la mobilité, etc.
Pour aller plus loin, lisez nos analyses dans le Bruxelles en mouvements, le bimestriel d’IEB.
Bruxelles en mouvements, juin 2014
Bruxelles en mouvements n°283, août 2016
À l’invitation des Éditions du Souffle, IEB s’est confronté aux propositions contenues dans leur ouvrage « Réouverture des Halles de Schaerbeek », parce qu’elles rejoignent l’attention que porte notre association aux enjeux sociaux des transformations urbaines. Cet exercice est stimulant à plus d’un titre, notamment en ce qu’il s’appuie sur un contre-projet, pratique à laquelle IEB est peu encline, lui préférant la critique constructive entre analyse et lutte, la mise en débat du devenir urbain. Leur proposition fait le pari qu’un lieu culturel peut devenir un levier/moteur d’émancipation des habitants de différents quartiers.
En cela, le contre-projet d’ouverture des Halles croise deux préoccupations de l’action d’IEB : la critique des effets concrets des politiques d’internationalisation, y compris leurs dimensions culturelles, et la vigilance portée aux dynamiques de gentrification.
Bruxelles en mouvements n°282, juillet 2021
À juste titre, Bruxelles est pointée comme une ville ayant subi les dévastations d’un urbanisme de tout temps catastrophique. Si pour une fois, plutôt que de constater les horreurs existantes, nous décidions de nous focaliser sur les aberrations programmées et non réalisées ?
Avec deux personnages en balade, nous décidons aujourd’hui de regarder la Ville dans l’autre sens : plutôt que de superposer les horreurs sur les anciennes constructions disparues, nous préférons placer, en calque sur les paysages actuels, des projets heureusement abandonnés.
Bruxelles en mouvements n°274, août 2015
Née dans le contexte combatif des années septante, notre fédération de comités d’habitants a tantôt accompagné, tantôt résisté ou s’est parfois résignée face aux différentes étapes des transformations de Bruxelles. Après avoir navigué plus de quarante années dans un contexte socio-économique, culturel et institutionnel foisonnant, Inter-Environnement Bruxelles offre, dans ce numéro spécial, un regard rétrospectif pour éclairer les enjeux et rapports de force qui ont présidé à ces transformations. Une ligne du temps pointe les moments qui nous ont paru constituer des balises éclairantes pour mieux appréhender cette histoire aux entrées multiples.
Ce retour sur ces quatre décennies nous a amenés à nous plonger dans nos archives et à rencontrer les témoins de ce qui s’est passé avant ceux qui constituent IEB aujourd’hui. Au fur et à mesure de la construction collective de ce récit, et sans l’avoir prédéfini, une question a émergé avec force touchant à l’état de santé de nos démocraties urbaines dans le contexte d’un monde marchand, noyé dans la complexité et la technicité. Assise sur les épaules de ses géants familiers, la fédération porte ainsi les yeux plus loin. Notre volonté est que ce travail archéologique nourrisse la poursuite, avec courage et perspicacité, des réflexions, engagements et actions des Bruxellois pour une ville posant au premier plan de ses fondements la question sociale et démocratique.
Bruxelles en mouvements n°3, septembre 2024
Bruxelles en mouvements n°4, septembre 2024
IEB référence l’ensemble des enquêtes publiques des 19 communes bruxelloises, ainsi que des avis les concernant sur lafficherouge.ieb.be. Le site reprend les enquêtes en cours, et remonte jusqu’à 2003. Vous avez également la possibilité de recevoir, en vous créant un compte, chaque semaine par e-mail, les enquêtes publiques en cours, selon vos critères pré-établis.
Bruxelles en mouvements n°2, août 2024
Dans le cadre de ses missions d’éducation permanente, Inter-Environnement Bruxelles réalise chaque année des études et des analyses relatives à la participation des habitants et à l’amélioration du cadre de vie urbain.
Bruxelles en mouvements n°279, décembre 2015
Ce numéro de Bruxelles en mouvements se penche sur la notion de bien commun, ou de communs (commons en anglais), en donnant la parole à nombre de « commoners » bruxellois développant des projets bien concrets dans cette ville qu’il s’agisse de la mise en commun des terres, de l’accès au logement, des logiciels informatiques, de penser autrement notre rapport à la culture et aux médias ou plus largement nos modes de gouvernement.
Au travers de cet essai de décryptage seront explorées de façon critique des manières de faire et de penser pouvant donner un élan nouveau à l’action collective, à une gestion plus partagée des ressources et au renforcement de l’esprit coopératif. De quoi dépasser l’horizon bouché de notre monde, aujourd’hui à Bruxelles comme ailleurs, bien troublé.
Bruxelles en mouvements n°240, septembre 2010
Les technologies destinées à collecter des données personnelles glissent imperceptiblement vers des systèmes de contrôle des comportements. Par contre, la gestion de ces systèmes échappe au contrôle des citoyens et menace la protection de la vie privée.
Par la démarche de récalcitrance, plusieurs mouvements de citoyens se manifestent dans des zones où les droits des citoyens s’estompent.
Ce dossier présente quelques acteurs collectifs qui opposent la liberté aux dispositifs qui veulent ficher et programmer les conduites des citoyens.
Bruxelles en mouvements n°3, décembre 2022
Bruxelles en mouvements n°320, novembre 2022
Le dossier du dernier numéro de Bruxelles en Mouvements se penche sur les dispositifs participatifs urbains. Bien installée dans le paysage politique bruxellois, mais sans qu’on en mesure les effets, la « participation », ou concertation, prend souvent la forme d’une consultation, voire d’un simple partage d’informations. En ce sens, la finalité semble moins d’aider à la conception ou à l’amélioration des projets urbains que d’alimenter l’illusion d’une ville construite avec et pour ses habitant·es…
Notre expérience comme fédération de comités de quartier nous a appris que les dispositifs participatifs ont moins pour vocation de soutenir la société civile, de « vivifier » la démocratie en permettant l’expression de contre-pouvoirs que d’assimiler les voix discordantes pour les réduire à leur expression la plus consensuelle et » constructive », que cela soit dans leur forme ou leur contenu.
Ce numéro passe en revue divers enjeux liés à la démocratie urbaine auxquels les Bruxellois·es sont confronté·es.
Le premier article, La concertation, un acquis pour la démocratie urbaine, revient sur l’historique de la création des commissions de concertation et sur la mobilisation pour que l’urbanisme ne se dessine pas uniquement « en chambre » et qui a notamment conduit, en 1974, à la création d’IEB.
Le deuxième texte, Quand les outils brouillent les finalités, s’intéresse à la question des autres formes que peut prendre la participation, et ce, au détriment du fond. Alors que des sociétés privées cherchent à élaborer des procédures sous la forme de « recettes », la communication se substitue à la qualité de l’information tandis que la standardisation managériale absorbe la multitude d’expressions démocratiques.
Ensuite, Civic Tech spot ou dimmer démocratique, se penche sur la numérisation croissante des outils utiles à la participation démocratique, une tendance accélérée par les confinements successifs et propose quelques précautions d’usage, destinées tant au territoire virtuel qu’à la participation en général, notamment en termes de représentativité sociale dans les processus démocratiques.
C’est là aussi l’un des objectifs des commissions mixtes délibératives, nouvel outil bruxellois qui mélange citoyens tirés au sort et parlementaires pour élaborer une série de recommandations sur un sujet donné. Notre avant-dernière analyse se livre à une analyse critique approfondie, élaborée depuis l’intérieur de ces dispositifs, dont les deux premiers se sont tenus sur des thématiques suivies de près par IEB : « les normes d’implantation de la 5G » et la « biodiversité en ville ».
Enfin, ce dossier se clôt sur un exemple de choix en matière de façadisme démocratique : le chantier du Métro 3. L’analyse revient en particulier sur deux enquêtes publiques, celle pour la station Toots Thielemans et celle sur la portion nord du projet, pour détailler un parfait exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire.
Bruxelles en mouvements n°199, janvier 2008
Au moment où l’empreinte écologique des villes s’alourdit, Inter-Environnement Bruxelles se penche sur le concept de la durabilité et s’interroge sur son opérationnalité à Bruxelles.
Ce dossier fait d’abord le tour des conditions qui permettent de réinscrire l’humain dans les flux et les quotas qui évaluent généralement le développement et le poids du système socio-économique sur l’environnement. Ensuite, l’éclairage est tourné sur les contextes où joue la durabilité urbaine : la rénovation du bâti, l’accès au logement et la mobilité.
Enfin, au niveau de la gestion de la ville, la réflexion porte sur les principes nécessaires à une politique d’aménagement du territoire qui mette en œuvre un projet de ville cohérent.
Un dossier pour donner aux citoyens l’envie de participer à l’avenir durable de Bruxelles.
Bruxelles en mouvements n°197, décembre 2007
Depuis plus de 10 ans, ces fonds sont disponibles dans la Région de Bruxelles-Capitale.
Comment cela fonctionne-t-il ? Pour quels montants ? Pour quels projets ? Dans quelles zones ?
La mise en place d’une nouvelle vague de projets pour 2007-2013 est l’occasion de répondre succinctement à ces questions. Mais aussi de s’en poser d’autres : ces projets répondent-ils aux besoins des Bruxellois, non seulement en termes d’emploi mais aussi de services aux habitants ? Jusqu’à quel point sont-ils effectivement réalisés ? Apportent-ils un plus en matière environnementale ?
Bruxelles en mouvements n°205, mai 2008
Le caractère multiculturel de Bruxelles ne cesse de se confirmer puisque près de 47% des Bruxellois sont soit non Belges, soit d’origine étrangère. Ce chiffre ne tient pas compte de ceux qu’on appelle les « statistiquement invisibles » inscrits au registre d’attente, ni des clandestins, et encore moins de l’ascendance des personnes, susceptible de constituer un facteur de discrimination et de fragilisation socio-économique.
Le CBAI analyse dans ce dossier les objectifs dont s’est dotée la Région bruxelloise pour lutter contre toute forme de discrimination et d’exclusion sociale et favoriser l’interculturalité, la diversité socioculturelle et la cohabitation des différentes communautés locales.
Bruxelles en mouvements n°183, mars 2007
Conformément à l’accord tripartite du printemps 2006 entre l’État fédéral, la Région et les communes de Bruxelles-Ville, Ixelles et Etterbeek, un projet de schéma directeur du quartier européen est sur la table. Il reste dans la lignée (et résume) des schémas et ombudsplan précédents. Il n’innove réellement que dans le domaine de la mobilité. Il propose des aménagements réalisables entre 2007 et 2020.
Bruxelles en mouvements, novembre 2007
Bruxelles en mouvements n°239, juillet 2010
Universelles et séculaires, les inscriptions murales sont considérées par certains comme le plus grand mouvement artistique de tous les temps tandis que d’autres préféreront toujours les murs blancs.
Le propos de ce dossier n’est pas de savoir qui a raison ou de décerner la palme du bon goût. Il vise simplement à rendre compte de la diversité des modes d’expression graphique, gratuite et spontanée qui ont pris possession des murs de Bruxelles.
Retour sur la genèse d’un phénomène et mise en lumière de son actualité, rencontre avec quelques collectifs bruxellois remuants et rappel de tout ce qu’il faut savoir sur les graffitis : c’est parti pour un tour d’horizon d’acteurs et d’idées diverses du Bruxelles Underground.
Bruxelles en mouvements n°243, décembre 2010
Alors que l’Europe est en panne, les habitants du quartier éponyme rivalisent
d’initiatives.
Et au-delà de la lutte contre la mégamachine, ces Bruxellois continuent à penser et parfois même rêver leur quartier.
Ce BEM leur rend hommage.
Bruxelles en mouvements n°236, mai 2010
On le sait, le vélo est une alternative à la voiture en ville. Pour promouvoir ce mode de déplacement, le gouvernement régional a décidé de mettre en place un système de vélos partagés et de confier son exploitation à la société Decaux. Cette décision saluée par les uns, décriée par les autres méritait bien un BEM spécial.
Bruxelles en mouvements n°235, avril 2010
Tour et Taxis est sans doute le site bruxellois qui a vu défiler le plus grand nombre de projets, de plans, et... d’interrogations quant à son avenir.
Une vision globale des lieux oblige à dépasser les limites du périmètre. C’est pourquoi IEB a demandé à trois groupes d’habitants concernés par l’enjeu de livrer leur point de vue. Ces regards croisés sur le même problème révèlent la complexité de ce dossier mais soulignent aussi la nécessaire intégration du site à la ville.
Bruxelles en mouvements n°217, février 2009
Trois dossiers d’actualité mettent en lumière la stratégie de développement des grands complexes commerciaux à Bruxelles. Leur taille, leur implantation et la nature de leur offre ont des impacts sur la ville.
Ce dossier examine la remise en question de l’urbanité de la fonction commerciale sous le coup d’une restructuration en faveur de quelques pôles. Concurrence avec les noyaux commerçants existants, accessibilité basée sur l’automobile, emballement du prix du foncier sont autant de problèmes que la Région doit analyser avant de céder à une politique d’expansion à laquelle la crise n’est d’ailleurs pas propice.
Bruxelles en mouvements n°234, août 2010
A Bruxelles, des milliers de personnes, les sans-papiers, sont dans l’attente d’une reconnaissance officielle pour résider sur le territoire. Cette catégorie de la population lutte pour être considérée comme habitants à part entière. Au fil des ans, manifestations, grèves de la faim, réseaux de solidarités ont interpellé les responsables politiques et la conscience citoyenne. Ces actions ont rendu la cause plus visible et les mobilisations ont forcé une « campagne de régularisation ». Ce dossier examine comment les Bruxellois sans papiers vivent cette attente dans la ville.
Bruxelles en mouvements n°233, août 2010
Les sources actuelles de la production d’électricité se tarissent et sont polluantes. Pourtant, le recours aux énergies renouvelables se fait attendre. Ce dossier examine, dans quelques domaines, les freins qui empêchent tout changement de technologies et de comportements pour une meilleure gestion des ressources.
Bruxelles en mouvements n°230, janvier 2010
Tandis que certains pointent du doigt les tendances à l’entre-soi et au repli communautaire comme menaces pour nos villes, un autre danger nous guette : celui des dispositifs qui encouragent la disparition de tous les lieux de rencontre possibles.
Caméras, zones de recul forcé, bancs individuels... Nombreux sont les dispositifs qui visent la prévention situationnelle et le contrôle des flux de circulation.
IEB fait le point sur une dimension de « l’art de faire la ville » bien trop souvent méconnue : l’aménagement sécuritaire.
Bruxelles en mouvements n°228, novembre 2009
Les charges d’urbanisme, imposées à la délivrance d’un permis d’urbanisme, ont été instaurées en 1991 pour contrebalancer les effets négatifs d’un projet sur son environnement. Ces rétributions, réclamées par les pouvoirs publics, devraient aussi financer des réalisations qui permettent d’assurer une mixité des fonctions que des projets, principalement de bureaux, risquent de supprimer.
Le gouvernement de la Région de Bruxelles–Capitale prépare actuellement une ordonnance et des arrêtés pour corriger les dispositions annulées par le Conseil d’Etat. A cette occasion, IEB demande des améliorations pour rendre le système plus performant, plus transparent et plus démocratique.
Bruxelles en mouvements n°226, octobre 2009
L’économie de marché, productrice de richesses et utilisatrice de ressources, est en crise. Ce dossier ouvre le débat sur les implications sociales et environnementales du capitalisme y compris du capitalisme vert. L’analyse se penche aussi sur des logiques alternatives au système dominant dans les domaines de la planification des activités commerciales, de l’agriculture urbaine et de la mobilité douce.
Bruxelles en mouvements n°224, octobre 2009
Bruxelles en mouvements n°222, juin 2009
Bruxelles en mouvements n°242, novembre 2010
Des terrains vierges en région bruxelloise ? Une denrée rare. Avec ses 14 hectares de terrains urbanisables, le quartier Bourdon-Calevoet est en pleine métamorphose et de nombreux chantiers sont déjà en route.
La re- ou déstructuration annoncée inquiète les habitants qui souhaitent obtenir les garanties d’un développement de qualité.
Durant un an, ils ont exploré les lieux, relevé les problèmes, listé des revendications et étudié des solutions possibles. Le résultat de ce travail a été récemment publié dans une brochure présentée à la presse et déposée auprès des pouvoirs publics.
Retour sur un an de participation.
Bruxelles en mouvements n°227, novembre 2009
De longue date, IEB se présente comme une fédération de comités d’habitants, mais quelles sont les relations qui se tissent derrière cette idée de fédération ? IEB est-elle le porte-voix, le soutien, le stimulant à l’action des habitants ? Est-elle une interface visant à faciliter le dialogue entre comités et pouvoirs publics ?
Bruxelles en mouvements n°215, février 2009
Disparition des ressources, surconsommation, expansion des nuisances, crise économique et financières, fuite en avant... beaucoup de questions interpellent nos modes de vie et hypothèquent l’avenir. Ne faut-il pas ralentir ou changer le système ?
Pour répondre à cette question, le(s) concept(s) de décroissance orientent vers des solutions radicales et diverses. Tout aussi diverses sont les contributions que des auteurs et groupes nous ont livré sur la question. Que ce soit par le démontage des systèmes de production, d’emploi et des mécanismes publicitaires ou que ce soit par l’examen des voies qui rééquilibrent les besoins socio-économiques et les ressources environnementales, les différentes approches alimentent la réflexion sur les limites de la croissance et les actes à poser pour la survie collective.
Bruxelles en mouvements n°229, décembre 2009
L’insécurité urbaine dans les quartiers populaires semble, si l’on en croit les discours en vogue, s’être généralisée. En y regardant de plus près, on observe qu’il s’agit essentiellement d’un effet politico-médiatique ayant comme conséquence la disqualification de certaines parties de ville alors appelées ghettos. Surfant sur des sentiments d’insécurité et de vulnérabilité bien ancrés dans la population, ces propos contribuent à renforcer les antagonismes sociaux. IEB tente d’objectiver ce sentiment pour le ramener vers d’autres rivages.
Bruxelles en mouvements n°231, février 2010
Un dossier spécial consacré à la mobilité et à ses nombreux impacts urbains, à l’heure où des choix importants, techniques, budgétaires et sociétaux, vont sérieusement engager Bruxelles pour l’avenir.
Bruxelles en mouvements n°237, juin 2010
Fin 2009, les réseaux artistiques bruxellois francophone et néerlandophone accouchaient d’un Plan culturel.
Intrigué par cette démarche inédite, IEB s’est attelé à rassembler divers acteurs concernés par la démarche pour les mettre en dialogue. Nous vous livrons ici, tout au long d’un dossier de 22 pages, le fruit de ces rencontres.
Bruxelles en mouvements n°1, janvier 2016
Bruxelles en mouvements n°3, décembre 2011
Bruxelles en mouvements n°2, septembre 2007
Bruxelles en mouvements, juillet 2021
Bruxelles en mouvements n°241, octobre 2010
Processus de réinvestissement mais aussi de mutation sociale dans la ville, la gentrification s’est caractérisée par l’installation dans les anciens quartiers populaires de ménages plus aisés qui rénovent des logements vétustes.
Mais ce processus s’est aussi développé à une plus grande échelle sous l’action des pouvoirs publics et d’investisseurs immobiliers privés.
Dans l’un et l’autre cas, la hausse du prix des logements dans les quartiers concernés a eu pour effet de chasser, en douceur ou par la manière forte, les habitants des quartiers populaires.
Bruxelles en mouvements n°244, janvier 2011
La procédure de publicité-concertation est souvent battue en brèche et de multiples voix s’élèvent pour demander sa refonte avec plus ou moins d’amplitude.
IEB et ses membres ont saisi l’occasion de la récente table ronde organisée par le Bral et La Cambre pour plancher sur la question.
Bruxelles en mouvements, décembre 2011
Bruxelles en mouvements n°247, mai 2011
Ce numéro de Bruxelles en mouvements se propose de donner quelques clés de lecture des enjeux liés à l’eau et d’aider les citoyens à intervenir à l’occasion de cette enquête publique. Il se propose également de donner à penser sur un terme plus long, pour qu’un jour, les rivières urbaines, quelles que soient leurs formes, objets autant poétiques que politiques, reprennent leur place perdue dans notre quotidien.
Bruxelles en mouvements n°249, août 2021
Pour ce numéro de Bruxelles en mouvements, Inter-Environnement Bruxelles a proposé au Collectif Dé-Mobilisation de réaliser un dossier concernant un nouveau type de pollution, invisible, incolore et inodore : la pollution électromagnétique. C’est tout naturellement que l’association Teslabel, pour sa longue expertise sur le sujet, a été associée à la rédaction des différents articles composant ce dossier.
Bruxelles en mouvements, septembre 2011
Les effets de la pollution électromagnétique, dans la vie quotidienne des personnes touchées, sont encore largement méconnus du grand public. Sous forme de feuilleton, une personne électrosensible raconte son quotidien sous les micro-ondes électromagnétiques.
Bruxelles en mouvements, juillet 2009
Bruxelles en mouvements n°325, juillet 2023
Le Bruxelles en mouvements de cet été est, encore une fois, un journal pas comme les autres. Il se veut entièrement dédié à la littérature et le thème qui a été proposé s’est naturellement imposé et ne pouvait être que celui de la ville. Ce que nous avons essayé d’aller chercher et trouver, c’était de voir ce que peut donc faire une littérature, une poésie insoumise, aux prises avec ces expansions capitalistes urbaines. Force a été de constater, au fur et à mesure que nous recevions les textes, qu’elles peuvent, si ce n’est pas tout, néanmoins faire beaucoup. En agissant sur la sensibilité et l’entendement des lectrices et des lecteurs. En agissant afin d’affiner les perceptions du quotidien.
Bruxelles en mouvements, février 2024
Bruxelles en mouvements, août 2023
Bruxelles en mouvements, août 2023
Bruxelles en mouvements n°326, octobre 2023
Pariant qu’il est encore possible, à travers tout le brouhaha qui a marqué cette rentrée belge et bruxelloise, de capter l’attention de nos lectrices et lecteurs le temps de quelques pages, au café, aux toilettes ou dans les transports publics, nous vous proposons dans ce dernier numéro de Bruxelles en mouvements un ensemble d’articles quelque peu éclectique. S’il y manque un fil continu, on retrouve cependant à travers tous les textes cette volonté de ne pas se résigner à subir la ville qui nous est imposée à l’issue de réunions derrière des portes closes, à grands coups de marketing et de faits accomplis. Il s’agit de nous doter d’outils afin de pouvoir agir sur elle.
Convaincu·es que la question sociale se trouve au cœur de la question urbaine, la notion de droit à la ville est depuis longtemps déterminante pour le travail d’IEB. Dans le numéro présent, Tam Blondiau-Lebeau cherche à intégrer le rapport social du genre à cette réflexion vivante et collective. À travers un double article nourri de multiples entretiens, elle aborde le droit à la ville avec un parti-pris résolument féministe, à contre-pied d’un féminisme instrumentalisé à des fins sécuritaires ou de gentrification.
Dans notre second article, Yulan Loute et Claire Scohier s’appliquent à répondre aux interrogations suscitées par la profusion de projets immobiliers observée dans le secteur hôtelier, alors même que celui-ci connaît des difficultés importantes avec un chiffre d’affaires fort réduit et un taux d’occupation faible. La réponse semble se trouver du côté d’une logique d’investissement qui espère susciter la demande en gonflant l’offre.
Prochain arrêt, le no man’s land situé en contrebas de la Colonne du Congrès sur lequel de nombreux·ses habitant·es se sont déjà interrogé·es. Comment une friche d’une telle dimension a-t-elle pu s’installer au cœur de Bruxelles ? Dans un article sur la saga immobilière de la Cité administrative de l’État, *Olivier Fourneau* revient sur plusieurs décennies d’urbanisme raté et la dilapidation éhontée d’un patrimoine foncier public.
Le dernier article donne la parole à Financité et à la Zinne, monnaie locale et citoyenne bruxelloise. Disparition des agences bancaires et des distributeurs dans les quartiers, service au rabais et files interminables made in Batopin, matraquage anti-cash… la guerre est déclarée à l’argent liquide et sa disparition potentielle soulève de nombreuses questions. Pour les champion·nes des monnaies locales et citoyennes, celles-ci constituent une réponse, au moins partielle, à celles-ci.
Le poids du marketing urbain, des velléités d’attractivité et des investissements – sans lien avec les besoins des habitant·es – viennent se fait sentir à plusieurs endroits du journal, que ce soit de manière évidente ou en filigrane. Décidément, la ville pour et par ses habitant·es, ce n’est pas encore pour demain. Cela n’en reste pas moins l’horizon vers lequel regarde IEB, et nous savons que nous sommes loin d’être les seul·es.
Bruxelles en mouvements, septembre 2024
Bruxelles en mouvements, octobre 2017
Un journal caustique pour penser la ville autrement et résister avec humour aux assauts de la spéculation immobilière à Bruxelles.
Bruxelles en mouvements n°313, août 2021
En ces temps étranges, quitter les espaces confinés, abandonner son ordinateur, prendre le large nous titille avec force. Est-ce pour cela que l’équipe d’IEB, plutôt que de vous inviter à plonger le regard dans les colonnes de textes serrés de notre journal, s’est prise au jeu de vous emmener en balade avec le Bruxelles en Mouvements sous le bras ?
Vous ne trouverez pas dans ce numéro de longs développements analytiques mais plutôt des jalons qui explorent Bruxelles sous différents prismes, en surface et en sous-sol, en son centre et à la périphérie, et servent de balises à cinq balades que vous pouvez combiner, certaines à faire à pied ou à vélo mais également en transports en commun. Ni un programme touristique, patrimonial ou historique, même si ces dimensions sont présentes, mais cinq parcours qui remuent les coulisses de la construction de la ville, de ses espaces naturels et de leurs transformations, qui interrogent le pour quoi et pour qui nos territoires sont produits. Chaque balade est assortie d’une carte maison sur double page avec les développements au verso. N’hésitez donc pas à déplier votre journal pour en profiter pleinement !
Pour les balades « nature en ville » et « canal », enfourchez votre bécane (possible à pied aussi mais en plusieurs fois). La balade « nature en ville » emprunte en partie le parcours périphérique de la promenade verte pour contrer la « nature morte » réduite à un rôle de compensation, de service, de loisir, d’attractivité et aller à la rencontre de la nature qui se défend avec ou sans les humains. Tandis que la balade anti-spéculative le long du canal vous convie à découvrir différents projets en cours sous un double prisme : ceux qui contribuent à la gentrification et à la spéculation (canal vu d’en haut) versus ceux qui sont au service des besoins des bruxellois·es et des quartiers comme lieu de vie et de solidarités (canal vu d’en bas).
Ensuite, vous pouvez abandonner votre vélo, et partir à pied de la gare du Midi pour une balade assez courte qui vous fera traverser Cureghem pour mettre en lumière la mondialisation par le bas dans ce quartier populaire riche en filières économiques et commerciales. Ici c’est la diversité des parcours migratoires qui permet de connecter des espaces au sein de filières marchandes (voitures, textiles, viandes…). Si vos pieds sont encore vaillants et votre curiosité pas encore rassasiée, vous pouvez aisément rejoindre le centre ville à la recherche des traces coloniales dans la ville basse évoquant le circuit des bananes, du chocolat, l’exploitation minière… et la production du karabougia !
Pour vous reposer, il ne vous restera plus qu’à sauter dans un tram et découvrir le plaisir des « ruptures de charge » engendrées par la réorganisation des transports en commun du Pentagone et de la moyenne ceinture en lien avec les projets de nouvelles lignes de métro. À faire un jour de pluie à l’abri des transports publics pour autant que votre temps d’attente ne soit pas trop long !
Bruxelles en mouvements n°250, septembre 2011
En 2007, la Ville de Bruxelles lance le « plan 1000 logements » prévu en grande partie à Neder-Over-Heembeek. Les habitants réagissent, se mobilisent et se regroupent en comité de quartier. Olivia Lemmens, chargée de mission à Inter-Environnement Brux