En octobre dernier, le Parlement bruxellois votait une projet d’ordonnance instituant une procédure spécifique relative à la démolition de l’intérieur du Palais du Midi. En vigueur depuis janvier, le texte de loi prévoit notamment de réduire le délai théorique de la procédure de 480 à 290 jours.
Abritant des dizaines de commerces, des clubs sportifs et une Haute École, le Palais du Midi constitue un patrimoine social menacé par le projet de métro 3. Le bâtiment possède également une haute valeur architecturale, récemment reconnue par Europa Nostra, la fédération paneuropéenne du patrimoine [1].
Inter-Environnement Bruxelles (IEB) et l’Atelier de Recherche et d’Action Urbaines (ARAU) ont décidé d’introduire un recours auprès de la Cour constitutionnelle afin de faire annuler l’ordonnance spécialement conçue pour hâter la démolition du bâtiment. À l’appui de leur recours, deux arguments principaux sont déployés.
À travers ce recours, IEB et l’ARAU entendent protéger le patrimoine architectural du Palais du Midi et préserver les nombreux usages qu’il accueille, et ce depuis des décennies.
[1] ARAU, « Le Palais du Midi retenu parmi les 11 sites les plus menacés d’Europe », 30/01/24.