À l’aide d’un Plan D’Aménagement Directeur, la région bruxelloise ambitionne de créer sur le site Reyers 2000 à 3000 logements, un parc urbain de 8 hectares, des commerces, des crèches et des écoles, le tout intégré au sein de la nouvelle cité des médias. Un programme qui demande de remodeler complètement le site actuel. A qui s’adresse cette transformation ? Répond-t-elle aux objectifs sociaux et environnementaux bruxellois ?
En septembre 2017, la région bruxelloise rachetait 17,7 hectares de terrain à la RTBF et la VRT pour un montant total de 136 millions d’euros. Cette somme devait permettre aux deux télévisions nationales de financer, en partie, leurs nouveaux sièges sur les deux hectares qu’elles allaient conserver à Reyers. Pour la Région, cette transaction permet d’envisager le désenclavement et l’urbanisation du site. Une volonté exprimée depuis longtemps et formalisée en 2010 au travers d’un Schéma Directeur. Dans le programme de l’époque, figure essentiellement du logement et la création d’un espace vert de grande envergure. Y est exprimée également l’ambition d’y établir une vitrine à la transformation digitale du secteur des médias, en y créant un centre, dit « Cluster », pour les activités multiples de la création de l’audiovisuel et de la communication.
Cependant les études financées par la Région dans le cadre du Schéma Directeur mettent en évidence le fait que les entreprises du secteur ne sont que peu ou pas intéressées par un tel regroupement. En effet, elles concluent que « la mise en place d’un projet immobilier de pôle des médias n’est pas justifiée, car elle exige un investissement régional très lourd dans un contexte compétitif et très avancé (Liège, Vilvorde) », les entreprises visées ne disposant généralement que de peu de moyens, l’étude recommande plutôt d’étudier la réhabilitation des « bâtiments obsolètes de la rue Colonel Bourg et/ou des halls industriels de la zone des garages par exemple » [1].
Qu’à ne cela tienne, en 2018 les habitants du quartier découvrent l’existence d’un Plan d’Aménagement Directeur (PAD) Médiapark reprenant le programme développé par le schéma directeur ainsi que le pôle média, mais de manière encore plus ambitieuse. Par exemple, alors qu’en 2010, les gabarits des bâtiments à construire devaient comporter entre 5 et 8 étages afin d’être cohérents avec le bâti existant, la nouvelle mouture du programme prévoit des constructions pouvant monter jusqu’à R+18 ! Il faut dire que le premier programme avait été conçu avant la transaction financière entre la RTBF, la VRT et la Région alors que le deuxième dut prendre en compte la récente addition salée et la nécessité de rentabiliser l’investissement.
Pour ce faire, la région s’est dotée d’un outil sur mesure, le PAD donc, un dispositif à visée planificatrice et réglementaire qui possède la particularité de pouvoir déroger à toutes les autres orientations planologiques, y compris à lui-même. Cette invention juridique qui permet de se prémunir de tout recours (comment attaquer un plan au Conseil d’État si la loi lui permet de faire absolument tout ce qu’il veut ?), permet aussi au passage de supprimer toute commission de concertation avec les habitants, autre garde-fou contre les ambitions parfois mégalomaniaques des promoteurs et des pouvoirs publics.
Créé suite à une modification du Code bruxellois de l’Aménagement du Territoire (CoBAT), le PAD aurait été conçu pour répondre à une urgence, celle de densifier la ville pour faire face au « boom démographique » que connaît la région.
Reste que les dernières projections du Bureau Fédéral du Plan relativisent fortement cette croissance annuelle, tournant plus autour de 3600 personnes plutôt que les 10 000 annoncées en 2016. De plus, cette croissance démographique concerne principalement les quartiers bruxellois dans lesquels sont concentrés les plus bas revenus. Le PAD permettrait-il d’accélérer les procédures pour enfin construire les milliers de logements sociaux dont la Région a cruellement besoin ? Il n’en est rien.
Si l’outil permet de donner corps à toutes les ambitions, il n’a pas été conçu de manière à fixer des typologies de logements. Bien que le site de Reyers appartienne désormais aux pouvoirs publics, il ne semble pas être question d’y construire beaucoup plus que 15 % de logement public, dont seulement 9 % de logement à caractère social. Soit le maximum pouvant être construit via le mécanisme de charges d’urbanisme imposées aux promoteurs. Si accélération des procédures il y a, elle sera donc au bénéfice des promoteurs privés pour qui le logement constitue un investissement désormais aussi attractif que le bureau.
Le PAD pouvant déroger au Règlement Régional d’Urbanisme, il ouvre la porte aux constructions de plus en plus hautes. Des gabarits moindres et plus compacts sont pourtant tout à fait à même de répondre à la densification urbaine. Et sont même préférables d’un point de vue environnemental, là où les hautes tours présentes des inconvénients connus [2] : effets microclimatiques impossibles à éliminer, performances énergétiques médiocres, pertes de surfaces utiles liées aux fonctions techniques nécessitées par leurs gigantismes, ombres portées…
En réalité, avant même de projeter de nouvelles constructions, c’est une réflexion globale sur le nombre de logements et de bureaux vides aux alentours qui aurait dû être menée.
« C’est la responsabilité des autorités politiques, des administrations, des associations d’acter que la densification de qualité s’impose. Et d’aller dialoguer avec les citoyens, en amont. La communication, la participation citoyenne seront de vrais enjeux [3] ». Cette déclaration de Tom Sanders, directeur de Perspective, l’administration en charge du développement du site, sonne comme un pré-requis à la réflexion d’aménagement.
En réalité, elle est prononcée alors que les enquêtes publiques sur 8 PAD différents sont déjà clôturées. L’utilisation du futur pour parler de participation citoyenne fait sans doute référence à la densification prochaine de zones du territoire situées en deuxième couronne, où les résistances NIMBY [4] sont notoirement plus prononcées, les habitants plus outillés (y compris juridiquement) et qui demandera assurément de mettre en place un arsenal de persuasion.
A Reyers, où aucun riverain ne s’oppose au projet Médiapark en tant que tel, cette soi-disant participation citoyenne s’est limitée à une séance d’information, minimum légal prévu par le nouveau Code Bruxellois de l’Aménagement du Territoire. Alors que des réflexions sur la zone ont cours depuis plus de dix ans, à aucun moment l’expertise qu’ont les riverains de leur quartier n’a été mise à profit. Le projet Médiapark est parvenu aux habitants comme un projet non seulement ficelé mais n’ayant pas beaucoup d’égards pour ce qui pré-existe aux ambitions de la Région.
Considéré pratiquement comme comme une feuille blanche, le site actuel est complètement remodelé. Ainsi, il n’y a pas que l’imposante barre de bureaux de la RTBF et la VRT qui sera démolie, les dénivelés du terrain seront quant à eux déblayés et l’actuel bois Georgin, dont l’usage est aujourd’hui réservé aux employés des deux médias, sera rasé pour laisser la place, dans un premier temps, à un parking provisoire à destination des employés de la RTBF et, dans un second temps, au programme régional qui comprend un parc urbain de 8 hectares.
Dès la publication des esquisses du projet Médiapark, un comité de riverains s’est constitué pour protéger de l’imperméabilisation cet imposant bois privé logé en creux du site, une forêt dans leur voisinage dont les bienfaits, ne serait-ce que d’un point de vue sonore ou visuel, sont reconnus, même s’ils n’ont pas le loisir de s’y promener. Ils se mettent donc d’accord pour préserver cet espace naturel et la biodiversité qui s’y trouve. Pragmatique, le comité commence par relever les approximations de l’étude dressant un bilan de santé déplorable au bois.
De rencontres en réunions, les habitants et habitantes obtiennent pour la première fois une visite du bois et mènent une contre-étude qui conteste les conclusions de la première. À force de négociation avec la RTBF, ils obtiennent l’abandon du parking provisoire, préservant déjà quelque 600 arbres sur les 20 000 que compte le bois.
Ce n’est qu’un sursis pour le bois, car le programme de Médiapark implique son abattage et sa transformation en un parc, présenté comme une plus-value pour les habitants actuels, car accessible par tout un chacun et participant au maillage vert régional. C’est sans doute aller un peu vite que de penser qu’une forêt non gérée et la biodiversité qui s’y est abritée (notamment des renards et des lérots) pourraient être compensées par la création d’un espace vert contrôlé (et donc sécurisant) à haute densité d’usage (animation, activités, concerts, etc.).
La nouveauté et l’innovation sont-elles pour autant incompatibles avec le patrimoine existant ? Pas nécessairement puisque l’enclos des fusillés, le cimetière classé présent sur le site de Reyers, et qui réunit les tombes de 365 résistants des deux guerres mondiales, restera isolé du reste de la programmation et pourra conserver sa quiétude à condition de contenir l’événementiel annoncé puisqu’il est situé à proximité de la partie la plus animée du futur parc. En revanche, la topographie historique de Reyers, composée de buttes et de tunnels, vestiges de l’ancien Tir National inauguré en 1889, ne sera pas conservée.
Mais bien que soit vanté le potentiel de Médiapark à « expérimenter une nouvelle relation homme-nature », cette dernière semble réduite à jouer les utilités, l’argument de vente sur catalogue. Ainsi le décompte des 8 hectares de parc intègre dans le calcul les zones de transition entre les bâtiments, les surfaces minéralisées et les zones d’entrées en bordure du périmètre. Quant à la biodiversité, ce n’est pas la présence de toitures végétales qui seront à même de compenser la destruction d’un habitat naturel.
De manière assez frappante, si le terme « éco-système » est cité à cinq reprises dans la présentation stratégique et réglementaire de Médiapark, c’est sans aucun rapport avec l’interaction entre le vivant et son biotope, mais pour exprimer la volonté régionale de créer à Reyers un « éco-système des médias ».
Cette transformation radicale du site est relativisée par les porteurs du projet qui préfèrent parler d’une « mise en scène du déjà là ». Une bonne mise en scène demande cependant un point de vue original quand Médiapark ne semble pas sortir des ornières de l’urbanisme standardisé contemporain.
En effet, la transformation de cet espace naturel en zone plane, aseptisée et fortement minéralisée, malgré son appellation de parc, n’est pas sans rappeler le sort réservé à certaines rénovations ou transformations urbaines récentes, du piétonnier au parvis de Saint-Gilles en passant par la Place Fernand Coq.
Ces nouvelles scénographies qui limitent au maximum la présence d’éléments naturels, demandant un entretien régulier, permettent souvent d’utiliser l’espace dégagé pour favoriser la privatisation de l’espace public à des fins événementielles, autant culturelles que mercantiles d’ailleurs.
C’est que l’idée d’un quartier où il se passe toujours quelque chose est de nature à attirer à la fois le type d’habitants et de travailleurs recherchés. Puisque c’est très majoritairement le privé qui y construira du logement, celui-ci ne sera pas à portée des revenus modestes et puisque les petites à très petites entreprises du secteur médiatique n’ont pas de gain immédiat à déménager dans Médiapark, le projet fait le pari de « stimuler la création d’entreprises et non simplement de miser sur un transfert » [5] de celles qui existent déjà. Une partie du programme est ainsi d’ores et déjà réservé pour l’implantation de start-up.
Médiapark doit donc être conçu à l’image des quartiers branchés qui attirent ceux qui ne sont plus désignés comme journalistes ou cinéastes, mais comme « créateurs de contenus » . Le programme l’affirme, « l’émergence d’un tissu économique créatif est indissociablement liée à l’existence d’une qualité urbaine qui attire les plus créatifs [6] ».
Cette phrase issue du programme de Médiapark ressemble fortement à la thèse du géographe américain Richard Florida sur la « ville créative » et la manière dont les collectivités peuvent renforcer leur attractivité territoriale. Pour Florida, une "ville créative" est caractérisée par la présence en masse d’une "classe créative" [7] qui désigne une population urbaine, mobile, qualifiée et connectée.
Au plus la ville est "créative", au plus on y retrouve ce qu’il appelle les 3T (Technologie, Talent et Tolérance). C’est à dire, pour schématiser, trois grands types d’individus : les hackers et programmeurs, les artistes et "bohémiens" et les LGBT [8] (dont la présence serait censée dénoter d’ un grand degré de tolérance) [9].
Florida entend démontrer une corrélation entre la présence de ces "classes créatives" dans les villes et un haut degré de développement économique. Ainsi, il faudrait que les décideurs urbains cherchent d’abord à attirer cette « classe créative » avant de se lancer dans la création de grandes infrastructures (centre commerciaux, grands musées, centres de conférences, etc...).
Cette "classe créative" serait attirée par certains lieux de vie, souvent des quartiers populaires en voie de gentrification, et sa présence sur ces lieux en renforcerait l’attractivité. Ainsi, ce serait eux qui favoriserait une fuite des cerveaux, le talent attirant le talent et dans son sillage, les entreprises, le capital et les services. Il s’agirait donc de procéder à l’envers : plutôt que d’essayer d’attirer les entreprises, il faudrait d’abord attirer les personnes connectées, créatives et innovantes dont les entreprises ont besoin.
Au delà du fait que la définition claire de cette « classe créative » demeure très floue, les études [10] démontrent que les catégories professionnelles qui pourraient y être rattachées ne diffèrent pas du reste de la population quand il s’agit de choisir la ville où ils vont habiter : leur histoire personnelle, leur famille, leurs réseaux et leurs possibilités de trouver un emploi contraignent leur liberté à se mouvoir dans une ville plutôt qu’une autre. Et le plus souvent, ces personnes ne font pas réellement un choix : ils restent ou reviennent dans la ville où ils ont déjà vécu ou bien là où ils sont nés.
En attendant, transformer le paysage urbain pour plaire à une certaine « classe » relativement imaginaire ou bien aux classe moyennes, supérieures et aisées, ne constitue pas un réel projet de ville pour tous et toutes. Que des entreprises comme Google, Facebook ou Pixar puissent attirer des "talents" grâce à leurs environnements de travail qui s’apparentent à des villages ouverts, spacieux, libres, est une chose. Appliquer cette vision très inspirée de la Silicon Valley à l’urbanité bruxelloise en est une autre.
Cette concentration de créativité que le PAD Médiapark entend réaliser s’inscrit en fait dans la droite lignée de la conception entrepreneuriale qui façonne la plupart des capitales européennes. Une ville marquée, selon le sociologue Patrick Le Galès, par un « discours de la concurrence et du marché, y compris en termes d’image et d’identité, la priorité politique accordée aux enjeux de développement économique et d’attraction des investissements, de flux et de groupes sociaux favorisés, la transformation du gouvernement local vers des formes organisationnelles de type partenariat public-privé qui donnent aux acteurs privés un rôle important dans la définition de l’intérêt général de la ville, des priorités, des modes de gestion ainsi que dans la conception et la mise en œuvre de projets [11] ».
Intégrant le principe d’un désenclavement du site actuel et d’une ouverture de celui-ci à l’échelle métropolitaine, Médiapark prévoit dans son urbanisme d’animer son espace public en laissant entrevoir, grâce à des baies vitrées ou des vitrines, les fonctions professionnelles qui occuperont les rez-de-chaussée. Ainsi, « le média qui aujourd’hui ne se voit que sur écran sera demain rendu visible à tous [12] ». Les différents programmes média ayant pour point commun l’existence d’une pièce sans lumière, aussi appelée « Black Box [13] », que cela soit une salle de cinéma, un studio de tournage ou un labo vidéo, l’idée est d’éviter toute façade aveugle et d’implanter celles-ci en cœur de site.
Ce jeu de transparence rappelle assez ironiquement la tournure qu’ont pris les procédures urbanistiques suite à l’introduction des Plans d’Aménagement Directeurs, dont Médiapark ne constitue qu’un quartier parmi d’autres. En effet, les habitants, tenus à l’extérieur, ont une vue directe sur la vitrine publicitaire des grands projets qu’ambitionne la Région tandis que l’ensemble des processus d’élaboration de ces projets, là où se passent réellement les choses, se tiennent à l’abri des regards, au cœur de la « boîte noire ».
En 2018, Perspective, l’administration régionale du développement urbain, organisait des séances d’informations-consultations sur dix PAD concernant les territoires prioritaires bruxellois, expédiées en seulement six jours ouvrables.
Quelques mois plus tard, ce sont quatre d’entre eux qui étaient mis à l’enquête publique simultanément : Porte de Ninove [14], Casernes, Gare de l’Ouest [15] et Médiapark. Des milliers de pages de documents à traiter dans un rythme intenable pour les associations, sans même parler des habitants.
Cette urgence injustifiée, sinon par la volonté régionale de montrer au secteur immobilier qu’elle est capable de répondre à leur critique récurrente de la lenteur administrative bruxelloise, ne permet pas à l’administration de faire œuvre d’un travail de qualité. Les études menées dans le cadre de chaque PAD sont de plus conçues en vase clos sans tenir compte du cumul des incidences négatives des différents programmes régionaux. En particulier pour Schaerbeek, concerné en plus de Médiapark par le PAD Josaphat donc la localisation est proche.
Malgré les nombreuses critiques [16], quatre autres PAD sont mis à l’enquête publique simultanément en 2019 : Loi, Delta-Hermann-Debroux, Heyvaert et Josaphat.
Non seulement les habitants ne sont conviés à participer qu’une fois les programmes déjà ficelés, mais la suppression de toute commission de concertation empêche tout moment de confrontation collective des réflexions de nature à améliorer le projet. La cadence infernale des calendriers donnant, de plus, l’impression que les remarques écrites récoltées seront directement transmises aux bureaux d’avocats et aux cabinets ministériels connexes chargés d’anticiper d’éventuels recours juridiques et de bétonner les arrêtés régionaux donnant le feu vert aux différents programmes.
Malgré ces attaques sur la démocratie urbaine, à Médiapark et dans les autres quartiers concernés, les riverains s’organisent et militent pour avoir une plus grande prise sur leur cadre de vie et s’assurer que les grands projets d’aménagement bruxellois soient à même de répondre tant aux besoins actuels qu’aux défis environnementaux et sociaux de demain. Cette attention collective portée à l’intérêt général tranche avec les nouveaux projets urbains des autorités politiques qui, trop souvent, répondent d’abord à des intérêts particuliers. Sous leurs atours durables et innovants et leurs images d’ouverture et de transparence, certains Plan d’Aménagement Directeur n’en constituent pas moins la porte ouverte à une forme insidieuse de bruxellisation.
[1] Elaboration du schéma directeur de la zone levier n°12 – RTBF-VRT, grand projet 1 : pôle économique « Reyers ». Stratec, 2009.
[2] BXXL, rapport final « Objectivation des avantages et inconvénients des immeubles élevés à Bruxelles », UCL, juin 2009.
[3] « La question n’est plus « faut-il densifier Bruxelles » mais « comment la densifier » ». Le Soir. 06/12/19.
[4] Acronyme de Not in my Backyard, littéralement « pas dans mon arrière-cour ».
[5] Rapport Informatif, projet de PAD Médiapark. P.5.
[6] Ibid 5.
[7] Chez Florida, la notion de classe n’a pas les connotations qu’on retrouve chez Marx ou chez Bourdieu. Il s’agit d’une simple taxinomie.
[8] Lesbienne, Gay, Bi-sexuels, Transgenre,...
[9] PAQUOT T. "Smart city, ville créative, gentrification... n’ayez plus peur des mots de l’urbanisme". Slate. 24/09/14.
[10] ECKERT D., GROSSETI M., MARTIN-BRELOT H., "La classe créative au secours des villes ?".La Vie des Idées.
[11] LE GALES P., "Le retour des villes européennes : sociétés urbaines, mondialisation, gouvernement et gouvernance", Presses de Sciences Po, Paris. 2003. p.287.
[12] Ibid 5. p.18
[13] Boîte noire.
[14] Lire notre analyse sur le sujet