Alors que deux tiers des agents pénitentiaires occupés actuellement dans les établissements pénitentiaires de Saint-Gilles, Forest ou Berkendael ne souhaitent pas rejoindre la future prison de Haren, que les magistrats disent aussi ne pas vouloir siéger dans sa salle d’audience, le Ministre de la Justice fait savoir que la prison de Saint-Gilles continuera à être utilisée partiellement jusque fin 2024 pour lutter contre la surpopulation carcérale. Une fuite en avant coûteuse économiquement et humainement dénoncée depuis longtemps par les détracteurs du projet de méga-prison à Haren.