L’avis rendu pointe notamment le manque de participation, le manque d’ambition en matière de préservation de la biodiversité, et l’occasion ratée de créer plus de logements qui répondent aux besoins des Bruxellois·es.
L’avis évoque également les critiques formulées à l’encontre du dispositif des PAD et rappelle que : « plusieurs réclamants, dont des associations comme le Collectif Bas-les-PAD, IEB ou encore Natagora, souhaitent un moratoire sur l’ensemble des PAD qui ont démarré à l’automne 2019, aussi longtemps que n’a pas été évaluée la réforme du COBAT qui a introduit les PAD dans l’arsenal réglementaire. » avant de conclure : « la Commission s’inquiète de la manière dont les problématiques sont envisagées, vu l’ambition de faire de ce projet un véritable projet pilote en matière d’intégration des enjeux de biodiversité, de climat et de résilience urbaine dans le cadre d’un projet d’urbanisation qui répond aux besoins régionaux en matière de logements accessibles aux Bruxellois, d’amélioration de l’offre d’équipements publics, conformément aux conditions de mise en œuvre de la ville de proximité du PRDD. »
À propos de logement, la Commission Régionale de Développement (CRD) précise que « la financiarisation du logement n’est pas une fatalité, face à laquelle les pouvoirs publics s’en remettent aux investisseurs institutionnels et les grands développeurs, souvent en lien. »
On peut espérer que cet avis, bien que non contraignant, pèsera dans la balance et mènera à l’élaboration d’un projet plus en phase avec les besoins des habitant·es.