Inter-Environnement Bruxelles
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L’impact des projets immobiliers dans la zone industrielle d’Anderlecht : analyse du tissu entrepreneurial et de la propriété

Durant l’été 2012, alors que les spéculateurs s’emparaient de plusieurs terrains de la zone, l’équipe d’Inter-Environnement Bruxelles s’est penchée sur le bassin de Biestebroeck et sur ses occupants actuels. Il ressort de cette étude que la conversion en ZEMU (zone mixte) d’une partie de la zone industrielle étudiée pourrait mettre à mal son équilibre.

En janvier 2011, le gouvernement bruxellois décidait d’autoriser la modification du plan régional d’affectation du sol (PRAS) pour répondre aux nouveaux besoins en logement générés par l’augmentation constatée et projetée de la population. Cette décision faisait suite à l’annonce d’un projet de Marina bordée de logements de luxe à construire sur le bassin de Biestebroeck, une zone jusqu’alors exclusivement destinée aux activités économiques. Au menu du plan gouvernemental : autoriser la mixité entre les activités économiques et les logements à construire.

Durant l’été 2012, alors que les spéculateurs s’emparaient de plusieurs terrains de la zone, l’équipe d’Inter-Environnement Bruxelles s’est penchée sur le bassin de Biestebroeck et sur ses occupants actuels, afin de comprendre leurs activités, leurs besoins éventuels et d’évaluer les effets que pourrait avoir le changement d’affectation prévu par le projet de PRAS.

Il ressort de cette étude que la conversion en ZEMU (zone mixte) d’une partie de la zone industrielle étudiée pourrait mettre à mal son équilibre et menacer à moyen terme le formidable potentiel de résilience que constitue le bassin de Biestebroeck tant pour le transport des marchandises à destination de la ville que pour le nécessaire redéploiement industriel de la région bruxelloise.