En 2015, IEB apprenait par sa ministre « de tutelle » que son subside structurel en matière d’environnement allait être réduit de moitié avec les conséquences qu’on imagine tant sur l’emploi que sur les possibilités de remplir son objet social. Face aux coupes budgétaires, IEB avait fait le choix de ne pas jouer cavalier seul et s’était mise en partenariat avec le secteur associatif environnemental au sein d’une plate-forme. En était sortie une carte blanche pour préserver les financements et la vitalité du secteur associatif environnemental.
En 2021, IEB perdra la totalité de son subside en urbanisme. Encore aujourd’hui, 4 ans plus tard, IEB ne touche pas 1 EUR de la Région pour l’action au long cours qu’elle mène sur les questions urbanistiques. En 20 ans, de 2005 à 2024, IEB a perdu 59 % de ses subsides régionaux qui sont passés de 436.000 EUR à 180.000 EUR. On voudrait faire taire une association critique qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Là encore, IEB s’était mobilisé au côté de l’ARAU et du BRAL pour exiger l’application de l’ordonnance de 2008 qui vise à octroyer un subside pluriannuel (moyennant agrément) aux associations dont les "missions de base" sont de "contribuer à l’amélioration de l’environnement urbain et du cadre de vie.
Dix ans plus tard, à l’aube d’une nouvelle législature, nous ne pouvons qu’espérer que le nouveau gouvernement bruxellois, encore en formation, sera attentif à la vitalité de la démocratie bruxelloise laquelle suppose la reconnaissance et le soutien du secteur associatif via notamment l’application de l’ordonnance de 2008.
Inter-Environnement Bruxelles